Les français et le logement durable

logement durable

Qualitel a récemment rendu public son baromètre annuel 2021 sur la perception de la qualité des logements par ceux qui les occupent. Cette année, l’étude fait un focus particulier sur les logements « durables ».

Le logement durable vu par les français

Pour les français, un logement durable est d’abord un logement qui permet une consommation énergétique maîtrisée.

Autre point intéressant : les sujets auxquels les français associent le moins le logement durable. Ainsi, on s’aperçoit qu’ils sont peu nombreux à juger que la proximité des transports ou la préservation de la biodiversité sont des facteurs « indispensables » à un logement durable.

Ces notions importantes liées à la protection de l’environnement (les transports sont le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre) constituent les “angles morts” du logement durable.

Du côté des équipements ou espaces jugés indispensables au logement durable, les français privilégient le bac de tri sélectif, la présence de végétaux ou d’un espace extérieur devant les équipements liés à la consommation énergétique. Ces éléments peuvent paraître plus accessoires et soulignent un certain décalage entre la perception et la réalité du caractère durable du logement.

Les français considèrent-ils leur logement comme durable ?

30% des français ont le sentiment de vivre dans un logement durable. C’est-à-dire, selon la définition proposée par l’Association QUALITEL, un logement “respectueux de l’environnement, qui préserve la qualité de vie et le bien-être de ses occupants et dans lequel les coûts de construction et d’usage sont maîtrisés.

Le logement durable : un effet de mode ?

75% des français ont à cœur d’avoir un logement respectueux de l’environnement. Ils placent la réduction de la consommation énergétique à la maison sur le podium des “éco-gestes” et sont une majorité à se déclarer prêts à rénover ou à changer de logement pour un logement plus durable.

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Et pourtant… La préservation de l’environnement n’apparaît pas (encore) dans les critères d’achat ou de choix d’un logement. On peut considérer le logement durable comme une appétence réelle, mais qui ne se substitue pas aux critères “logiques” du choix d’un habitat : la localisation, le prix, la surface, etc.

Vers un changement des mentalités ?

Les moins de 35 ans sont plus convaincus que leurs aînés des grandes évolutions environnementales à venir. Ils sont ainsi plus nombreux à considérer comme probable l’autonomie énergétique des futurs logements. Les jeunes sont aussi plus sensibles à la question de l’artificialisation des sols et jugent probable un futur ralentissement de la construction de maisons individuelles.